Mercredi 11 juillet 3 11 /07 /Juil 09:08
L’autre soir, nous avions joué avec des objets et j’avais déjà pris du plaisir, les inondations des draps en étaient les témoins, M. m’avait encore fait monter au 10ème ciel, si 10ème ciel il y a ; une fois de plus, ma série d’orgasmes était au rendez-vous sous ses mains et sa langue délicates. Comme à son habitude, M. avait tout fait pour MON plaisir, pour que je prenne le maximum de plaisir et puisse atteindre des sommets. J’ai rarement rencontré un homme pour lequel son propre plaisir passe après, et qui ne peut avoir du plaisir que si moi j’en ai. Ceci peut évidemment vous surprendre, vous lecteurs, car la plupart des hommes ne pensent qu’à éjaculer la plupart du temps. Je vous assure que ça peut même être déroutant parfois, le fait de ne se concentrer que sur moi et sur comment me faire aller toujours plus haut, mais je dois avouer que j’adore et lui aussi donc je le vis bien et je pense que lui aussi.
Tout s’était bien passé dans le déroulement de notre soirée jusqu’au moment où mon corps n’a plus suivi ma tête, et s’est laissée perturber par des tracas, des pensées qui ont provoqué en moi de la peur, voir du dégoût, alors que j’étais bien partie pour prendre un maximum de plaisir avec la main de M. en moi. En fait, mes cris de plaisirs se sont transformés en cris de douleur. En essayant d’analyser ce qu’il s’est passé, je pense qu’à un moment donné c’en était trop : trop de plaisir, trop de bonheur physique, trop de bien-être avec M. dont je suis de plus en plus consciente, mêlés avec des pensées diverses : entre autre, suite à une de s envies de M. qui avait évoqué son envie d’un fisting anal, et j’étais allée sur internet me renseigner, en images…mauvaise idée, Liz ! J’étais tombée sur une vidéo plus qu’explicite qui m’a assez étonnée, et en fait, ces images revenaient dans ma tête à ce moment là, et ça m’a tout simplement bloquée. Sur le moment, je n’ai rien pu dire à M. qui le découvre, comme vous, par écrit via ce blog ! Et puis, j’ai aussi pensé aux scènes de viol dont il a été témoin au Rwanda, et ce qui lui était arrivé aussi, étant plus jeune…tout cela avait tout à coup refait surface dans mon esprit et je l’ai extériorisé à ce moment précis de mon plaisir par des pleurs intenses.
 
La douleur qui au départ, était une douleur psychique, est devenue une douleur physique malgré mon plaisir, et cela a eu des conséquences sur mon corps. Ce que j’ai ressenti à ce moment précis je pense c’est de la douleur car pour moi les viols et le fisting soit anal soit vaginal est plutôt synonyme de violence que de douceur. Des cris de plaisirs, je suis passée aux cris de douleur que M. évidemment n’a pas compris sur le moment, et je me suis mise à pleurer de plus en plus, ce qui a certainement dû l’alarmer vu l’intensité de mes pleurs. Je me rends compte maintenant avec le recul que je me suis faite mal toute seule, avec ces pensées et ce blocage, et dans ma tête et dans mon corps, et que M. n’y était pour rien.
 
Le fait que je recherche aussi de la douleur dans mon plaisir, ou que je sois à cette frontière dont M. me parle si souvent justement entre plaisir et douleur, je crois tout simplement que mon corps demande toujours plus, sans consulter mon esprit, et qu’il veut aller plus loin…est-ce que cela viendrait des attouchement que j’ai subies de mon oncle dans le passé ? M. pense véritablement que nous avons toujours les « démons » de notre passé qui nous hantent, c’est peut-être vrai. 
C’est vraiment très complexe dans ma tête et je ferai certainement un bon cas d’école en psychiatrie sexuelle, mais j’ai aussi un sentiment de vouloir me faire du mal pour m’ « auto-punir », car selon ma propre analyse, mais je peux avoir tout faux, je culpabiliserais de tout ce plaisir que je prends avec M. Je ne pense pas être masochiste mais je crois que je vais à la recherche d’une certaine forme de violence à un moment donné durant le plaisir….
 
Je parle donc de véritable « sexothérapie » car grâce à M., et au travers de l’amour que nous faisons ensemble, je parviens à me comprendre et surtout à analyser ce qui se passe en moi, ce qui m’intéresse beaucoup, mais encore une fois, je pense qu’un avis extérieur et professionnel serait plus à même de me dire si je suis dans le vrai… « Mutuelle » cette sexothérapie car il me semble que M. aussi peut mieux comprendre et prendre conscience de certaines choses, lui aussi, ayant des envies de pleurer, de se lâcher et d’exprimer tout ce qu’il ressent au plus profond de lui après que nous ayons fait l’amour…
 
Une chose est sûre, mis à part quand j’étais enceinte et que j’avais pleuré quand M. m’avait fait l’amour à l’époque, je n’ai pas le souvenir d’avoir pleuré entre ses mains…ou alors que de bonheur et de plaisir…Oui, je l’avoue aujourd’hui par écrit et ici même, qu’il m’est arrivé de détourner la tête après avoir atteint plusieurs orgasmes grâce aux doigtés de M., de sentir des larmes de bonheur couler sur mes joues, et de me cacher sans vouloir lui avouer que pleurais de bonheur.
Par couple illégitime - Publié dans : Vu par Liz
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