Je me caresse assez souvent, seule, dans mon lit à n’importe quelle heure de la journée, l’envie me prend et je me déshabille complètement, je
m’allonge, et m’imagine souvent avec M. et un autre homme. Un trio, fantasme assez classique de toute femme j’imagine, deux hommes rien que pour moi, qui s’occuperaient de moi de la tête aux
pieds, je pense que ça me plairait mais que j’appréhende aussi un peu tout ce plaisir, car je sais que je peux monter très haut et devenir incontrôlable dans mes cris, il va falloir mettre la
musique à fond pour dissimuler mes hurlements ou faire ça en chambre bien insonorisée !
Me faire bander les yeux, et ne jouer qu’avec mes autres sens, c’est quelque chose qui fait aussi partie de mes sources d’inspiration lorsque
je me caresse et parviens très facilement et en quelques minutes à peine à me donner du plaisir. J’ai vraiment hâte de pouvoir découvrir mes réactions avec un autre homme en présence de M.
maintenant que ma tête est vraiment prête à ce genre de folie.
Etre surprise d’atteindre l’orgasme étant caressée par une femme pourquoi pas…, en fait je sais que M. me fera découvrir pleins de choses pour
que mon plaisir ne cesse d’augmenter, et me procurer d’autres formes de plaisirs, mais je me dis aussi « jusqu’où est ce que je pourrai bien aller ? » puisque je monte déjà très
très haut à mon goût !
Ce qui peut me plaire aussi et que je n’ai jamais fait, est de me déguisée de la tête aux pieds, en cuir ou latex, très sex, cuissardes,
bustier ou robe courte décolletée et échancrée sur le haut des cuisses, bref la total et jouer ce rôle de « call girl », d’actrice porno, être filmée ou prise en photo sans jamais
dévoiler mon identité ou être reconnue par quiconque, rester dans l’anonymat total, c’est pour moi une condition impérative pour que j’accepte ça mais ce serait à faire…
J’ai aussi toujours voulu faire l’amour dans un cinéma, mais vu mon hyper « humidité », pour des raisons pratiques et d’hygiène je
pense que je devrais faire sans ce fantasme.
En fait, je me rends compte que j’ai beaucoup d’envies, c’est vrai que si je me lâchais vraiment on irait encore plus loin mais il faut dire
que je me laisse pas mal pourrir l’esprit par des choses de la vie quotidienne qui m’empêchent d’être bien dans ma tête à tout moment, et c’est ce qui gâchent un peu cette relation avec M. Je
suis du genre à laisser les problèmes gagner du terrain dans mon esprit, et notamment les problèmes de fric, puisque …touchons du bois, je n’ai jamais eu de gros problèmes de santé.
Le jour où je n’aurai plus de problème dans ma tête, ce sera extraordinaire à tous les points de vue, et notamment sur le plan sexuel je pense.
C’est vrai que M. me fait tout oublier et quand je suis avec lui, il sait tout à fait comment s’y prendre pour me transporter ailleurs et faire que je ne me concentre que sur mes sensations et
sur mon plaisir, mon corps est bizarrement en phase avec ce qu’il veut que je ressente au moment où il le décide, je me sens parfois même plus du tout maître des réactions de mon corps et c’est
au moment même de mon « éjaculation » puisqu’il faut parler de ce phénomène de fontaine comme cela, que je me sens étrangement appartenir à M. Moi qui refuse complètement de sentir que
je ne suis pas libre, c’est un sentiment complexe en fait envers M à ce moment précis, je veux à la fois être libre et indépendante, et je me rends compte que je dépends de lui pour mon plaisir.
Lui et moi aimons contrôler la situation et mais j’avoue que là, je m’abandonne et le laisse agir, je « lâche prise » comme on dit alors que c’est quelque chose de très difficile en
fait psychologiquement pour moi.
Je crois que mes problèmes d’argent n’ont pas été à la base d’une bonne ou mauvaise sexualité mais contribuent à me donner ou non
l’énergie pour me surpasser.
Anecdotes
Je me rappelle très bien de ces soirées, je pense qu’il n’y en a pas eu une sans cris de plaisirs de ma part, et ça a toujours été ce
qui nous caractérisait véritablement vis-à-vis des gérants du lieu, pour lesquels nous avions cette réputation d’être « bruyants », plutôt moi d’ailleurs plus que M. ! C’est
simple, dès que M. commençait à me caresser et à insérer ses doigts et même sa main en moi, au plus profond de moi, je partais dans un autre monde, sur une autre planète mais bien loin de ce
club, je faisais complètement extraction dans mon esprit de tout ce qui m’entourait, et aussi des gens, je pense que dans ces moments là où mon plaisir monte, monte et que je ne pense qu’à
profiter de ce moment en prenant pleinement conscience de mon corps et son ouverture, je suis vraiment ailleurs, je ne suis pas en état de contrôler quoique ce soit. Je voyais vaguement des
personnes autour de moi, me regardant prendre mon plaisir, certainement alertées par les hurlements que je poussais à chaque va et vient de la main de M. Je ne sais plus exactement si c’est
au club que j’ai commencé à m’ « ouvrir » autant et de cette manière et que nous sommes passés au plaisir par le fisting ou bien si M. avait déjà commencé à m’initier à cette
nouvelle pratique sexuelle avant d’aller en club.
Peu importe, j’y ai pris goût et suis devenue une véritable adepte de cette pratique inhabituelle et « hors norme ». C’est une
sensation à la fois de douleur et de plaisir, l’envie d’aller toujours plus loin, de se dépasser, de défier son corps et ses limites. Je me suis longuement interrogée sur ce phénomène à la fois
de femme fontaine et ce fisting que j’aimais pratiquer avec M. Je me suis aussi demandée si toutes les femmes étaient peut-être comme moi mais qu’elles ne le savaient pas et qu’elles avaient
simplement besoin que leur partenaire sache s’y prendre correctement. En fait, je pensais que toutes les femmes étaient comme moi, « mouillaient » autant que moi, et pouvaient s’ouvrir
autant que je m’ouvre. Ce sont les hommes qui m’ont appris que bien au contraire, certaines femmes sont très serrées et supportent tout juste un ou deux doigts donc une main entière… ! C’est
le regard des autres en club, et ce que m’avait révélé M. entre autres qui m’ont appris que j’étais « différente » des autres femmes. A vrai dire, ça me va bien de ne pas être ni faire
comme les autres, c’est ma manière à moi de me différencier et d’afficher un profil « particulier ».
Au cours d’une de nos soirées au club, je me souviens avoir été interpellée par une femme au bar. Je l’ai pris de manière anodine mais M. m’a
dit plus tard que je devais certainement lui plaire et qu’elle devait très certainement être bisexuelle. Sa réflexion faisait suite à un chocolat que j’avais pris au bar (je suis très gourmande
de chocolats !) alors que je m’étais adressée à la gérante de l’autre côté du bar en lui disant quelque chose du style « tant pis pour les kilos » en prenant le chocolat en
question. Cette femme, environ 45 ans, était assise au bar avec son conjoint et je sentais qu’elle avait un regard insistant, et elle s’est exclamée « oh, mais tu es magnifique, ne change
rien ! », j’avoue que ça m’avait assez surprise mais fait plaisir aussi, surtout qu’elle-même était assez élégante…
M. pourra certainement parler mieux que moi de ces soirées où j’attirais non seulement les regards à cause de mes cris mais aussi une certaine
envie chez certains couples de se joindre à nous et apporter leur contribution à notre plaisir. Je me souviens avoir ouvert les yeux à un moment donné et une femme me caressait les seins, les
cheveux, les cuisses, et c’est M. qui m’a dit qu’elle m’avait également caressé le clitoris, mais je n’en ai aucun souvenir !
Je me souviens de caresses reçues aussi par un homme, mais rien que des caresses « gentilles » on va dire, M. veille sur moi pendant
qu’il me fait monter au 10e ciel, et n’autorise rien qui pourrait venir à l’encontre de ce plaisir.
Il m’arrive régulièrement après nos soirées d’y repenser pendant mes trajets notamment en transports en commun. Face à tous types de personnes,
je m’interroge intérieurement sur leur sexualité, si ils ou elles vont aussi en club, si, malgré les apparences, celles et ceux qui « friment » soient de manière vestimentaire soit par
leurs attitudes ou paroles, connaissent les plaisirs que M. et moi avons découverts…c’est vraiment un sentiment étrange après être allée dans ce club et connaître désormais ce milieu de
porter un regard sur les autres en se posant ces questions : est-il libertin, est-il infidèle à sa femme, quels sont ces fantasmes… ? Ces interrogations me traversent l’esprit notamment
quand je croise ou rencontre un homme qui ne me laisse pas indifférente. Pour les autres, j’ai moins tendance à me poser ce genre de questions. En revanche, et à ma grande surprise, j’observe les
femmes, peut-être de plus en plus depuis que je suis allée en club, et j’avoue qu’un film érotique entre femmes m’excite mais je ne pense jamais être active envers une femme.