Jeudi 5 juillet 4 05 /07 /Juil 16:15

 

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Autant quand je me suis mariée et que j’ai voulu avoir un enfant avec mon mari, je suis tombée enceinte pratiquement dès l’arrêt de ma pilule, autant pour le second, il m’a été difficile de tomber enceinte dès que je l’ai voulu. J’ai fait une première fausse couche à 6 semaines alors que mon premier enfant avait 4 ans, ce qui m’a tout de même fragilisé psychologiquement et je pense que cela a dû contribuer à mon échec pour devenir enceinte. J’étais absolument obsédée par cette idée d ‘avoir un autre enfant, comme si c’était pour moi le seul moyen d’arrêter de voir d’autres hommes, et de me « ranger » après une période riche en rencontres sexuelles. Mais le plaisir réel n’était déjà plus au rendez-vous avec mon mari depuis un moment, c’était une véritable frustration pour moi que de ne pas jouir en faisant l’amour avec lui, il ne pensait alors qu’à son plaisir, et mon unique pensée était qu’il jouisse en moi, qu’on en termine et que je devienne enceinte !
Ma boulimie sexuelle s’était calmée. Je continuais à voir LB plus ou moins régulièrement, on se voyait moins depuis que j’avais déménagé de Paris pour habiter la grande couronne. M. était aussi présent dans ma vie, pas de manière très régulière mais c’était toujours très agréable, il avait une manière de me toucher tout à fait unique, bien à lui, et je me laissais volontiers aller entre ses mains, et sous sa langue. Je ne me souviens de cette période que d’une visite de sa part dans ma nouvelle maison, un été où nous avions fait l’amour dans le grenier…
 
Il m’arrivait aussi à cette époque de faire d’autres rencontres « ponctuelles », dans ma région, et j’avais entre autre rencontré un homme qui m’attirait, sur un cours de tennis, et il fallait que je le lui fasse comprendre c’était plus fort que moi, je m’étais mise en tête de le séduire. Je me suis présentée en disant que je cherchais des personnes avec qui jouer régulièrement et nous avons fait connaissance comme cela, c’est facile dans un club de tennis mais il faut oser aller vers les gens, et il m’arrive d’oser carrément la drague. On s’est vu deux fois, on a joué au tennis la première fois ensemble, notre deuxième séance de tennis s’est terminée dans le vestiaire, après une douche où je me suis déshabillée devant lui, tout en discutant de banalités et sans me soucier de la gêne ou non que je pouvais lui faire ressentir. Il m’a dit que j’avais un corps superbe, s’est approché de moi et nous avons eu une relation sexuelle de plusieurs minutes, peut être une trentaine, car le temps pressait et nous étions au bout de notre heure de séance, d’autres personnes arrivaient pour jouer après nous…Je me souviens qu’il avait mis un préservatif, qu’il était assis sur le banc de vestiaire, et que je m’étais mise sur lui. A la fin de notre coït, il s’est levé pour retirer son préservatif et le jeter, et c’est alors qu’il s’est aperçu qu’il ne l’avait plus. Le préservatif était en moi ! Grosse panique de ma part, tous pleins de pensées dans ma tête se bousculaient, j’ai couru aux toilettes pour le retirer, je me souviens avoir eu du mal car il était difficilement accessible, et j’ai ensuite pris une longue douche pour me rincer au maximum.
Le soir même, je faisais l’amour avec mon mari et le mois suivant, après des mois et des mois de déceptions, cette fois le test de grossesse était positif.
 
J’ai passé les premiers tests sanguins HIV inclus, et était très inquiète à cause de cet accident de préservatif avec cet homme. Tout, fort heureusement était normal, mais j’ai tout de même été assez angoissée pendant toute ma grossesse, et je ne cessais de penser à l’éventualité où mon mari ne serait pas le père…d’ailleurs, 5 ans après la naissance de cet enfant, il m’arrive de me demander encore si mon mari est véritablement son père ou non, et, autant la ressemblance avec moi est flagrante, autant avec son père je ne trouve pas une grande ressemblance…Cet homme m’a contacté il y a quelques temps pour me demander de mes nouvelles ainsi que celles de l’enfant et m’a dit « je suis prêt à faire un test de paternité si tu le souhaites », et ces paroles m’ont profondément bouleversées, et j’ai eu très peur que mon mari apprenne quoique ce soit donc j’ai évité tout contact avec cet homme après.
Quoique j’aie pu faire au cours de mes années de mariage, je ne souhaite en aucun cas que mon mari le sache. Je ne voudrais pas qu’il souffre de tout ce qu’il pourrait apprendre sur moi.
Je me rappelle en revanche, que ma grossesse était une période de grande tension entre mon mari et moi, car nous avions outre nos problèmes conjugaux, qui commençaient à s’amplifier, de très gros problèmes financiers qui venaient se greffer à un climat déjà très pesant pour nous deux.
De mes contacts avec M. de cette période de grossesse, je ne garde en tête que cette fois où je suis allée chez lui, j’étais enceinte de 5 mois environ et je me rappelle que son grand fantasme était de faire l’amour avec une femme enceinte. Je me souviens de l’avoir fait mais j’étais très mal à l’aise, ailleurs, plutôt à repenser à ce bébé qui était en moi, et comment il avait été conçu…à son avenir, etc. si bien que je me suis mise à pleurer sans pouvoir m’arrêter. J’avais eu les résultats de mon amniocentèse et tout se passait bien mais je pense que j’étais tout de même angoissée, c’était un tout et je ne voulais pas vraiment faire l’amour ce jour là je crois, même si M. s’y était très bien pris, de manière très délicate et tendre avec moi et mon gros ventre.
Avec le recul, je pense qu’il a dû être assez mal à l’aise aussi de m’avoir vu autant pleuré et a dû se sentir sans doute responsable de mon état mélancolique et triste.
On ne s’est plus revus ensuite, il a décidé de ne plus me contacter pour me laisser vivre le reste de ma grossesse tranquillement, ce que j’ai fait, plus ou moins.
Je n’ai plus de souvenirs précis du moment où nous nous sommes retrouvés, je ne sais plus si mon bébé avait quelques mois ou plus, mais il me semble qu’après la naissance de mon enfant, j’avais une énorme envie de vivre une sexualité épanouie, et je sais que je ne l’avais jamais vécu avec mon mari, mais qu’il fallait que je « rattrape » en quelque sorte le temps perdu. C’est alors que M. et moi avons commencé à réellement vivre une relation étroite et qu’il m’a proposé de découvrir le monde libertin….
Par couple illégitime - Publié dans : Vu par Liz
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