Jeudi 5 juillet 4 05 /07 /Juil 13:50
 
C’est pendant cette période que j’ai compris que Liz cherchait un guide pour l’emmener vers les plaisirs interdits. Des interdits de part son éducation, et des interdits par peur aussi.
Cela faisait en fait très peu de temps que nous nous connaissions, nous avions bien commencé à nous découvrir sur les sièges avant de sa voiture, mais n’avions jamais véritablement fait l’amour jusqu’à présent.
Nos délires téléphoniques et Internet étaient très exaltants mais nous voulions maintenant du réel.
Je ne sais plus qui de nous deux a proposé de réserver un hôtel ! J’ai donc réservé trois jours dans un hôtel parisien avec une petite terrasse. Liz m’avait dit qu’elle ne pourrait pas rester la nuit, c’est donc dès le matin aux alentours de 9h que nous nous retrouvions pendant trois jours jusqu’en fin d’après-midi.
Encore aujourd’hui quand je pose les yeux sur Liz, j’ai la même envie d’elle que ce jour là. Je ne savais rien d’elle, de ce qu’elle aimait, ce qu’elle n’aimait pas, mais je savais que je devais absolument ne pas la brusquer et prendre mon temps pour la découvrir.
J’ai toujours adoré le corps de Liz, ses seins magnifiques et généreux, hyper sensibles à mes caresses, son corps voluptueux, d’une sensualité extrême et qui me rend toujours aussi fou d’elle.
Deux choses m’on marquées pendant ces trois journées à l’hôtel.
J’avais bien entendu parlé de certaines femmes qui avaient des éjaculations comme les hommes, et il m’était arrivé d’en rencontrer qui, au moment de l’orgasme, avaient des petits jets. Liz, c’est vraiment autre chose, c’est vraiment hors du commun. J’ai encore cette sensation quand, ayant introduit plusieurs doigts en elle, j’ai été littéralement inondé. Une éjaculation féminine très puissante accompagnée de cris de plaisir. J’ai découvert à quel point j’aimais ce phénomène, j’ai vraiment cherché au cours de toutes ces années à l’amplifier avec mes caresses, à chercher les endroits les plus intime de Liz, ceux qui étaient les plus sensibles. Je pense que c’est un tendre et savant mélange entre caresses et psychologie. Mais je reviendrais sur ce sujet plus loin.
La seconde chose qui m’a marquée, c’est que Liz n’est pas une adepte de la fellation. Je me suis fais la réflexion pendant ces trois jours : « dommage, moi j’aime ! ». Encore aujourd’hui cette forme de plaisir ne fait pas tellement partie de nos jeux, mais comme pour beaucoup de choses, quand je déciderai de l’amener à aimer, je trouverais la manière de le faire pour qu’elle en retire des grands moments de plaisirs. Mais jusqu'à présent cela ne ma pas vraiment manqué, c’est juste une autre forme de plaisir que Liz découvrira un jour.
 
Ces trois jours ont vraiment été géniaux, bien que la frustration soit présente à chaque fois que nous devions nous quitter. Cette escapade Parisienne nous a vraiment permis de nous découvrir, j’ai compris à quel point avec Liz nous pourrions faire un bout de chemin ensemble dans nos folies sexuelles. Je me souviens d’un soir de t’chat lors de mes vacances en Bretagne au cours duquel nous avions déliré sur « l’amour à la chantilly ». Je voulais surprendre Liz, comme aujourd’hui d’ailleurs, mais déjà à l’époque, j’avais envie de la surprendre tout le temps. Pour moi, avoir une relation extra conjugale ne sert à rien si c’est pour reproduire les schémas du couple. C’est donc sans rien lui dire que j’avais organisé cette séance « crème chantilly ». Liz a sûrement ressenti des sensations, en ce qui me concerne, j’ai plutôt retenu l’odeur tenace de cette crème… même après un bain ensemble (que nous avions largement fait débordé !). Nous avons vécu alors un autre moment des plus agréables et sensuels, la chambre avait une petite terrasse équipée avec vue sur l’Opéra Garnier. Nous étions au mois d’août et Liz, bien qu’ayant la peau mate, ce qui lui donne un air bronzé toute l’année, était à cette époque une fan de bronzette.
Même au bout de toutes ces années, j’ai encore en mémoire ce que j’ai ressenti, la vision de Liz au soleil, juste vêtue d’un string noir, ces seins brillants au soleil, que je ne cessais de caresser.
A l’exception des heures passées à rire, à faire l’amour, ces après-midi qui pour la première fois nous permettaient de passer beaucoup de temps ensemble, nous ont permis de parler de nous, de nous découvrir intellectuellement. C’est pendant cette période que j’en ai appris plus sur la relation qu’entretenait Liz avec son second amant mentionné plus haut sous le nom de L.
J’ai tout de suite senti que leur relation était passionnelle, Liz en parlait avec un éclat dans ses yeux que je n’avais pas encore réussi à lui donner.
Au cours des années suivantes, Liz m’a toujours dit quand elle voyait L. Avec le recul je crois que cela m’a toujours énervé, je ne sais pas si c’était de la jalousie, mais je sentais à chaque fois un pincement au cœur. Mais nous nous étions interdit toute forme de jalousie. Involontairement, je crois que j’ai voulu entrer en compétition avec L, pas une compétition malsaine, mais je cherchais à donner à Liz toujours plus de plaisir.
Liz est une femme qui lâche très peu ses sentiments, mais je sentais que ce qu’elle ressentait pour L était très fort, bien plus fort que ce qu’elle pouvait ressentir pour moi.
Je me suis toujours demandé comment elle pouvait parler de moi à L …c’est d’ailleurs une question qui reste encore aujourd’hui sans réponse, simplement parce que je ne lui ai jamais demandé.
Malgré le peu de temps depuis lequel nous nous connaissions, je voulais déjà l’exclusivité de ses sentiments et de son corps. Ce qui est paradoxal, c’est que je n’ai jamais assimilé cela à de la jalousie. Sûrement qu’un autre homme aurait fini par laisser tomber ou ne pas accepter cela, surtout que Liz cumulait les rencontres, en plus de L et moi. Elle m’a appris depuis peu qu’elle faisait des rencontres et acceptait d’aller avec des hommes contre une « participation ». Elle sait aujourd’hui que je n’accepterai jamais ça, et c’est sûrement la seule chose que je n’accepterais pas d’elle, en plus du fait d’avoir un autre homme dans sa vie. Mais j’ai une véritable confiance en elle.
C’est mon mode de fonctionnement qui m’a permis au long de ces années de surmonter les difficultés, qu’elles soient avec Liz ou d’autres, bien plus graves. J’ai toujours vu la vie comme une grande commode avec pleins de tiroirs, des tiroirs dans lesquels je range mes sentiments, mes douleurs, mes doutes et mes peurs. J’ai toujours estimé qu’a minuit, dans les bras de Liz je ne pouvais pas régler mes problèmes, qu’ils soient personnels ou financiers ou de quelque autre nature. A minuit, je ne peux rien faire. Alors je mets ça dans le tiroir adéquat, et le ressort le lendemain. Dans le cas de L, j’avais sûrement dû créer un tiroir « je m’en fous » .
Par couple illégitime - Publié dans : Vu par M
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