Jeudi 5 juillet 4 05 /07 /Juil 13:49

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Seul deux hommes m’ont permis de découvrir que j’étais femme fontaine, disons que l’un m’a appris l’appellation exacte, l’autre n’était pas au courant.
J’avais rencontré LB au même moment et dans les mêmes circonstances que M. : sur netmeeting et en juin 98.
LB était à l’époque marié, et sa femme enceinte. Notre relation était passionnelle et fusionnelle, je n’avais rien connu de tel avant. On se voyait chez lui, entre midi et deux, certains soirs quand sa femme était absente, et que je pouvais me libérer aussi, et puis surtout, on a fait la folie de partir ensemble en voyage pendant une semaine, une destination lointaine dans un club où on était sûr de ne pas croiser des gens de notre entourage. C’était pour mon anniversaire, j’avais organisé une grande fête et je ne voulais qu’un voyage pour faire une pause dans ma vie quotidienne de jeune mère, épouse et femme travailleuse…tout le monde s’est cotisé et j’ai eu ce voyage, mon mari a fait toutes les réservations et c’était de justesse qu’il n’y ait plus de place pour lui mais on y est arrivés, lui avec beaucoup de détermination et volonté…il avait des vacances à prendre, et avec le recul je me dis que j’ai bien de profiter de cette occasion. Je ne regrette pas du tout. C’était vraiment unique et ça a commencé par l’aéroport où nos conjoints respectifs nous ont emmenés jusqu’à la porte d’embarquement, et on s’est retrouvé à attendre dans la file d’attente à quelques mètres l’un de l’autre, incognitos. Puis on s’est retrouvé dans le satellite, puisque là nous étions parmi de parfaits inconnus….un sourire et une excitation qui ne nous quittaient pas pendant toute la durée du trajet, on ne revenait pas d’être allés jusqu’à ce qu’on considérait comme une folie. Lui et moi portions une alliance à l’époque et tous les gens que nous rencontrions pensaient que nous étions donc mari et femme, mais arrivés à l’hôtel nous avions deux chambres séparées, et on se retrouvait soit dans la chambre de l’un soit dans celle de l’autre. Les chambres à peine faites le matin, que nous y retournions pour faire l’amour de manière toujours aussi torride, avant de profiter du soleil et des activités sportives. Je garde un souvenir incroyable de cette semaine passée avec LB où les draps étaient systématiquement trempés, en fait, je ne me posais pas la question de pourquoi, pour moi c’était normal mais disons que ça me surprenait d’être aussi trempée avec lui, mais je me disais que c’était parce qu’on s’entendait plutôt bien, même très bien, et que je devais certainement ressentir quelque chose pour lui…en fait je n’arrivais pas trop à l’expliquer et je ne cherchais pas trop, je vivais simplement ce plaisir qu’il me donnait. Il était très performant et moi complètement insatiable, j’étais notamment très surprise de voir que même après avoir atteint l’orgasme pour l’un et pour l’autre, on était toujours partant pour remettre ça dans les minutes qui suivaient…
LB a été le premier avec qui j’ai ressenti autant d’humidité ! M est arrivé dans ma vie alors que je voyais LB, et c’était la même chose, c’est lui qui m’a appris aussi que je pouvais recevoir sa main en moi…ce qu’on appelle le « fisting », qui n’est pas arrivé immédiatement dans notre relation mais dès que j’ai connu cela, il me semble avoir initié aussi LB à le pratiquer, je pense l’avoir guidé à me donner aussi ce plaisir et c’était pour lui une toute première dans cette voie…ça reste aussi un moment fort de ma sexualité et de cette réelle prise de conscience de mon état de fontaine.
Je me suis renseignée par la suite sur internet concernant ce phénomène de mon corps, et j’ai appris que c’était assez rare, ce qui convient tout à fait et à ma personnalité, mon tempérament mais aussi mon profil puisque je ne pense pas être ce que l’on appelle « mouton », et je sais qu’on me le dit souvent concernant mon parcours assez atypique, mais là du coup, seuls certains ont pu le vérifier aussi dans ma sexualité…
 
Au début de ma relation avec LB, simultanément avec M., il m’arrivait de rencontrer d’autres hommes également via le net, que je rencontrais en fonction de mes « besoins ». On se contactait, on se voyait autour d’un verre et je leur parlais de ce que j’aimais tout en leur avouant que je réclamais une petite « participation » pour tout acte sexuel, ce que la majorité d’entre eux ne contestait pas. Je me caressais beaucoup devant ces hommes, cela semblait tous les exciter sans aucune exception d’après mes souvenirs, mais peu de ceux que rencontraient savaient comment s’y prendre avec moi. Il faut dire que je ne suis pas facile à satisfaire, il y a à mon avis tout un contexte et une ambiance aussi que je trouve importante à mettre en place, je suis très sensible aux ambiances visuelles comme auditives quand je veux prendre du plaisir. Je dis souvent à M. d’ailleurs de m’éteindre telle musique ou la télé en fond que je ne supporte pas et qui ne va pas du tout avec nos ébats, au contraire certains rythmes, certaines chansons peuvent davantage me mettre en appétit, et je trouve d’ailleurs qu’on n’exploite pas assez notre sens de l’ouie. Je sais que rien que d’écouter Donna Summer « Love to Love you Baby » ou Gainsbourg « Love on the Beat » peut tout à fait me faire parvenir à l’orgasme, seule ou accompagnée. Et quand j’y pense, c’est sur Dire Straits « Romeo and Juliet » que j’ai commencé à me caresser pour la première fois à 16 ans en pensant à mon petit ami de l’époque.
 
Pour en revenir à cette sensation que j’ai quand M. me caresse ou me lèche, c’est tout à fait indescriptible, et encore plus indescriptible quand il rentre sa main en moi et me fait hurler de plaisir. Et là où c’est vraiment le 10ème ciel, si on peut aller jusque là, c’est quand il ouvre sa main en moi tout doucement. Je n’ai aucune idée de comment il fait pour me procurer autant de plaisir, mais c’est ce que j’ai connu de meilleur de toute ma vie sexuelle. Je suis complètement transposée, suis dans un autre monde quand tout cela se produit, et je me caresse en même temps pour me donner le maximum de plaisir et me permettre de m’ouvrir complètement à ses mains.
Côté pratique, évidemment, être femme fontaine à mon niveau et avec M. notamment, est vraiment handicapant car il faut être équipé ! On se remémore souvent ce moment dans un parc le soir, où j’étais contre un mur, en jupe et botte, rien en dessous et M. m’a fait jouir et j’ai très rapidement trempé mes cuisses, et ça dégoulinait jusque dans mes bottes…sensation pas très agréables après coup ! Quand on est à l’hôtel on prévoit de mettre de grandes serviettes sous moi, et pour ne pas dormir dans des draps trempés et pour s’essuyer après ! Il paraît que je perds des litres d’eau (purifiée paraît-il !), que ça part à gros jets, ça oui je le sens partir mais ne me rends pas tellement compte de la quantité.
M. a le don de connaître tellement bien mon corps, de l’avoir exploré dans ses moindres recoins, qu’il sait exactement comment m’amener au plaisir le plus intense, comme si à un moment donné de l’excitation il y avait un bouton dont seul lui a le code, et qu’il accédait à ce point pour fait jaillir ma fontaine. Je ne sais pas si c’est ça le point G mais M. est le seul à posséder toutes mes clés et codes secrets.
Idem pour la sodomie pour laquelle j’étais plus que réticente au départ de notre relation et d’ailleurs avec tous mes amants et même mon mari je n’ai jamais pu être pénétrée analement, d’une part ça me dégoûtait oui il faut le dire, d’autre part mon éducation et ma religion l’interdisaient. Mais au fond de moi, j’ai toujours voulu savoir comment ça se passait, je regardais avec étonnement le peu de choses sur lesquelles je tombais sur le net la dessus que ce soit photos ou même des films qu’on regardait lorsque M. m’a fait découvrir un club. Je ne savais pas que j’allais aimer, que je pouvais, moi aussi, faire comme ces femmes et être ainsi pénétrée sans ressentir de douleur. Et M. a été persévérant, il a été patient aussi et ce n’est que tout récemment donc après de nombreuses années qu’on y est parvenu.
J’ai d’ailleurs du mal encore à croire que j’ai pratiqué la sodomie et que j’ai adoré cela. Quelque chose s’est certainement passé dans ma tête pour que je me lâche enfin, sans doute l’envie de connaître cela, de lui donner aussi ce plaisir car je savais qu’il en avait également envie, envie de me surpasser, de dépasser mes limites, comme un nouveau challenge à défier.
 
Quand je pense à ma sexualité aujourd’hui à 40 ans, je me dis que j’ai eu de la chance de rencontrer un homme comme M. car je me rends compte que mon mari ne me connaît pas, n’a pas eu l’occasion de me découvrir et ne m’a pas donné envie de me surpasser non plus, ni à 25 ans quand je l’ai connu ni jusqu’à 35 ans lorsque j’ai souhaité arrêter toute relation sexuelle avec lui après la conception de notre deuxième enfant. Si je n’avais pas rencontré M. j’en serai peut-être à vivre une sexualité tout à fait banale et classique….
 
Par couple illégitime - Publié dans : Vu par Liz
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